vendredi 24 juin 2011
samedi 11 juin 2011
« Un secrétaire communal pour deux communes : impossible pour le Ministre des Affaires intérieures Paul Furlan »
La commune de Hamoir vit une situation particulière depuis plus d’un an maintenant puisqu’elle se partage le secrétaire communal avec la commune voisine de Comblain-au-Pont.
Nous ne reviendrons pas sur les tristes événements qui ont amenés à cette situation, devant, au départ, être temporaire, ni sur les qualités du secrétaire communal qui ne sont nullement mises en cause.
Un an plus tard, force est de constater que le temporaire devient permanent. Peu convaincu de la pertinence des propos de la majorité prétendant avoir : « décidé de creuser l’idée novatrice du partage d’un secrétaire expérimenté pour deux communes », le groupe ACOM a questionné le Collège sur la légalité d’un tel acte.
Suite à la réponse mi-nébuleuse, mi-embarrassée, nous avons été contraints de demander l’avis de la tutelle. C’est ainsi que le député Alain Onkelinx a interrogé, au Parlement wallon, le Ministre des Affaires intérieures Paul Furlan sur cette situation étonnante.
Au niveau des principes, le Ministre rappelle ce qui semble une évidence, à savoir que : « … la fonction de secrétaire communal présuppose, de par l’ampleur de ses missions et de ses responsabilités, une activité à temps plein au sein de la commune ». Sur le plan légal, il précise que le partage d’un secrétaire communal entre deux ou plusieurs communes est possible, sous certaines exigences strictement limitées. Mais le Ministre de préciser que ces conditions ne sont pas remplies dans le cas de Hamoir. C’est donc la confirmation du caractère légalement douteux de cette solution qui ne saurait, par conséquent, qu’être temporaire.
C’est précisément ce qu’exprime le Ministre dans sa conclusion : « … je ne peux que vivement encourager la commune de Hamoir à pourvoir au remplacement du secrétaire communal dans les plus brefs délais ».
Des questions doivent maintenant se poser, peut-on accepter de tels manquements, peut-on tolérer que par facilité et sous couvert d’une modernité qui ne trompe personne, des élus prennent des raccourcis avec le cadre légal ? Les citoyens et le personnel communal méritent mieux qu’une gestion à la petite semaine, méprisant leurs intérêts et mettant en péril le bon fonctionnement de la commune.
Catherine Allard, Conseillère communale
"Non nomination" du personnel communal
Les conseillers ACOM se sont intéressés à la politique de nomination au sein de notre commune, suite à la volonté affichée par la majorité de nommer certains membres du personnel.
Nous nous sommes vite rendu compte qu’il n’y avait aucune règle, que des personnes méritantes avec parfois trente ans d’ancienneté n’avaient aucune chance d’être reconnues au risque, une fois la pension arrivée, de perdre près de 500€ par mois.
Nous avons donc mis à l’ordre du jour du conseil un point relatif à cette problématique avec l’intention de discuter ouvertement d’une politique de nomination basée sur des critères concrets et quantifiables.
La majorité nous a répondu vouloir « effectuer une simulation budgétaire ».
Nous attendons avec impatience cette simulation et nous nous battrons pour un plan de nominations juste, budgété et étalé dans le temps afin que personne ne soit laissé de côté et que le travail de chacun soit reconnu par tous à sa juste valeur !
Catherine Allard, Conseillère communale
La politique chez les jeunes
Voilà maintenant près d’un an que l’opportunité s’est offerte à moi de rejoindre le groupe Acom. Après avoir suivi et participé modestement au travail fourni par l’ensemble de l’équipe, l’occasion m’est à présent donnée d’écrire quelques lignes sur un thème auquel je ne puis par nature me soustraire, à savoir : « La politique chez les jeunes ».
Lorsque l’on aborde ce vaste sujet, une question ressort très rapidement : « Dans le contexte actuel, quel intérêt la vie politique locale peut-elle avoir pour un jeune habitant de la commune ? »
Les inquiétantes réalités nationales auxquelles notre pays doit faire face, justifient cette interrogation, qui plus d’une fois me fut soumise. Il faut avouer que si la chose publique, par sa complexité, son aspect nébuleux et les aprioris qu’elle véhicule, n’est pas souvent une des préoccupations majeures des jeunes, l’incertitude et l’incompréhension de l’actuelle situation ne jouent pas non plus en faveur d’un intérêt accru, et ce même aux échelons inférieurs.
Et pourtant quoi de plus passionnant que de participer, d’une manière ou d’une autre, à l’épanouissement et à la bonne gestion des villages de sa commune. Se réunir pour mettre en commun et débattre d’idées, de projets qui rencontrent les préoccupations citoyennes et qui ont pour but de faire avancer positivement les choses. Héritage familiale diront certains, mais je ne puis m’empêcher de penser que le véritable sens de l’engagement politique au niveau local réside dans cette vision que beaucoup partagent. Chaque composante de notre population, les jeunes comme les autres, a donc une place autour de la table. Or, force est de constater que l’oreille peu attentive, voir sélective de nos responsables locaux n’est pas propice au développement de ce genre d’initiative. Les années passées dans l’équipe dirigeante du Patro de Hamoir m’ont permis d’en faire la malheureuse expérience. Pourtant les projets intergénérationnels que j’ai l’occasion de soutenir dans ma vie professionnelle me renforce dans l’idée qu’il n’y a pas d’âge prédéterminé pour faire confiance à une personne. Alors pourquoi ne pas prendre la peine l’écouter…
Une des forces du groupe Acom réside dans cette ouverture d’esprit. Chacun peut effectivement y amener ses idées en vue d’améliorer la vie communale. Cela ne signifie pas l’absence de lignes de conduites claires, mais permet justement de prendre en considération l’avis du plus grand nombre pour déterminer celles-ci. C’est ainsi que toutes les actions menées et exposées dans ce journal purent avoir lieu.
En considérant donc l’action politique locale comme un point d’appuis collectif au développement communal et non comme une appropriation personnifiée du pouvoir, on démystifie cette dernière et rend les débats accessibles à tous, suscitant ainsi de l’intérêt auprès d’un public parfois peu en phase avec ce qui lui est proposé.
Loïc Jacob
Etat des lieux de la salle Talier
En tant que Comblinois, nous sommes particulièrement préoccupés de constater l’état de dégradation de la salle Talier et de relever les dysfonctionnements, les problèmes techniques et les manquements de toutes sortes dûs essentiellement à un entretien tout à fait insuffisant.
Ceux-ci ont été régulièrement soumis et rappelés au Collège et nous avons déposé à l’ordre du jour du Conseil Communal d’octobre 2010 un point relatif à tous ces problèmes avec une énumération détaillée de ceux-ci (chauffage, entretien, humidité, hygiène, insalubrité,...).
A l’heure actuelle, à part la décision prise d’appliquer quelques pots de couleur pour cacher les maux, les réparations et les améliorations de l’infrastructure générale de la salle ne sont malheureusement pas encore en vue.
Et dire qu’elle faisait avant la fierté de l’entité et qu’elle en est maintenant le parent pauvre...
Oscar Dalem, Raymond Momin, Isabelle Coulée, Conseillers communaux
Situation du personnel d’entretien des écoles communales
Nous avions accepté cette proposition à condition que le personnel ne soit pas lésé et pour autant qu'une évaluation soit faite un an plus tard sur la situation.
Or, celle-ci n'a pas été effectuée et après trois ans de longue attente, de patience et une confiance sérieusement ébranlée, nous avons décidé de faire une enquête approfondie sur les conditions d'encadrement, sur l'organisation du travail et les avantages sociaux et financiers qui en résultaient pour le personnel.
Le point fut introduit par le groupe ACOM au Conseil Communal de juin 2010 et promesse avait été faite par le Collège de réexaminer la situation qui se résumait par un échec complet.
En ce moment, nous devons déplorer que rien ou si peu n'a été fait pour remédier à cet état des choses vis-à-vis d'un personnel découragé et démotivé.
Oscar Dalem, Raymond Momin, Isabelle Coulée, Conseillers communaux.
Garderie au Parc Biron
Certes, un endroit magnifique mais qui devait être sécurisé.
Enfin le dossier garderie au Parc Biron se finalise par des actions concrètes !
Depuis la rentrée de septembre 2010, nous avions été alertés en tant que mandataires communaux, par des parents dont les enfants fréquentent la garderie au Parc Biron, sur des problèmes de sécu- rité liés à ce lieu.
Les différents dangers concernaient le passage de véhicules motorisés dans l’espace de garderie, la présence de chiens en liberté, un espace non limité et très grand à surveiller pour deux accueillantes, la présence d’autres enfants et d’adolescents extéri- eurs à la garderie,... En effet, malgré le profession- nalisme de nos accueillantes, surveiller une garderie dans un lieu public, si beau soit-il, se révélait être une mission complexe.
Conscient de cette problématique, le comité de parents de l’école de Comblain-la-Tour (dont je fais également partie), a plusieurs fois rencontre des membres de l’accueil temps libre et de la com- mune.
Dans un premier temps, et afin de permettre à la commune de sécuriser le site, nous aurions sou- haité un retour dans la cour de récréation de l’école pour les garderies. Face à un refus de la commune sur cette proposition et afin de ne pas priver nos bambins de cet endroit magnifique qu’est le Parc Biron, nous avons défini toute une série de choses à mettre en œuvre afin de mieux sécuriser l’endroit : barrière fermée vers l’accès au Parc lors des péri- odes de garderie, gilets fluos nominatifs pour chaque enfant de la garderie, lieu de « garderie » délimité, liste des présences actualisée lors des départs des enfants, courrier de conscientisation aux parents des enfants fréquentant la garderie.
Lors d’une dernière réunion d’évaluation ce mardi 17 mai, à notre plus grande satisfaction, nous avons pu constater que la plupart des actions avaient été réalisées pour le plus grand plaisir de nos chères têtes blondes et l’apaisement de leurs parents.
Isabelle Coulée, Conseillère communale
vendredi 10 juin 2011
A quand une ligne de bus vers le Collège?
Depuis trois ans maintenant, nous déplorons, unanimement le fait qu’il n’y ait plus aucun transport en commun qui relie le village de Comblain-la-Tour, pourtant proche et sur des axes de communica- tion directs, au Collège Saint-Roch à Ferrières.
Alors que ce dernier se trouve à quelques minutes en voiture de notre village, les enfants du village, s’ils veulent y être scolarisés et emprunter les transports en commun, doivent prendre la ligne de bus vers Aywaille, puis celle vers Ferrières pour pouvoir le rejoin- dre. Au bas mot, 50 minutes de trajet et un retard journalier de 5 à 10 minutes à l’école sur le début des cours.
En tant que mandataire communale, je suis régulièrement sollicitée par des parents afin d’essayer de faire bouger les choses à ce sujet. Actuellement, la plupart des parents dont les enfants sont scolarisés dans ce Collège (dont je fais également partie) n’ont plus d’autre solution praticable que de faire la navette tous les matins et soirs. Le co-voiturage dans le secondaire n’est guère évident vu les différences d’options et donc d’horaires entre les enfants.
Nous déplorons donc, pour des raisons aussi environnementales, qu’un nombre important de voitures doivent quotidiennement faire ces allers-retours presque à vide alors que l’option d’une ligne de bus pourrait arranger un nombre relativement important de navetteurs et encourager un tissu scolaire de proximité.
Pour toutes ces raisons, le groupe ACOM a sollicité l’intervention du Collège et a contacté la TEC mais à ce jour aucune réponse positive ne nous parvenue. Une lettre au Ministre Henri en charge de la Mobilité vient également d’être rédigée. Espérons que nous pourrons le conscientiser au problème que nous rencontrons.
Isabelle Coulée, Conseillère communale
mercredi 1 juin 2011
Revue de presse: Débats enflammés sur les pensions
- mercredi 1 juin 20011 - L'Avenir - Nathalie Legrand
- Lundi soir, le maïeur a haussé le ton à propos des pensions et de la salle Tallier, alors qu’un incendie se déclarait juste à côté de la salle.
Les débats ont démarré sur une question d’Isabelle Coulée, conseillère de l’opposition ACOM. Pour assurer une meilleure pension aux employés de la commune, l’opposition espère des nominations. « La commune ne peut prendre aucune décision sans réaliser une simulation pour ensuite modifier le cadre et le statut de l’ensemble du personnel communal » répond le bourgmestre Patrick Lecerf. Pour rappel, la Région wallonne a lancé l’Aide à la Promotion de l’Emploi et subsidie en partie les charges et le salaire des personnes qui travaillent sous ce statut APE. Conseiller de l’opposition ACOM, Oscar Dalem estime que ces travailleurs doivent être nommés pour bénéficier d’une pension sans devoir frapper à la porte du CPAS. « Faut pas tout mélangers’énerve Patrick Lecerf. Les APE permettent aux services communaux de renforcer les équipes : au lieu de travailler à cinq, il y a 17 ouvriers et 10 à 12 personnes à la commune et au CPAS. Ce n’est pas parce que les gens ne sont pas nommés que leur travail n’est pas apprécié. Mais Hamoir est une commune pauvre : impossible de faire une dépense sans aucun calcul. Un seul mois de salaire perçu sous ce statut permet de bénéficier d’une retraite de nommé, il n’y a donc pas le feu. »
Deux minutes plus tard, les décibels ont explosé à propos de la salle Tallier, à Comblain-la-Tour.« La liste des travaux à effectuer n’a pas bougé depuis six mois, quelques pots de peinture ne régleront rien »,regrette Oscar Dalem.Et Patrick Lecerf de hurler : « Oscar, ne dit pas n’importe quoi. Trois entrepreneurs sont venus pour le chauffage, un technicien du centre culturel de Huy a visité les installations. Il faut établir un cahier des charges et ensuite, réaliser les travaux selon nos moyens. » À cet instant, les pompiers quittent la caserne toute proche pour éteindre l’incendie qui ravage un chalet, juste à côté de la fameuse salle. Qui s’en est sortie sans mal et sera donc bientôt repeinte.¦