dimanche 1 juin 2008

Droit d'interpellation suite ...

Suite à notre précédent article "droit d'interpellation, mode d'emploi ", deux citoyens ont utilisé ce droit.
Ces interpellations ont permis de mettre en évidence des lacunes dans le règlement qui en décrit la procédure.
Dans les faits, il n'y a pas d'obligation de réponse et, s'il y a réponse immédiate réservée au bourgmestre, le citoyen ne peut réagir. Tout débat est interdit.
Les interpellations étant connues à l'avance, nous avons proposé une obligation de réponse immédiate (par tout conseiller qui le juge nécessaire) et la possibilité pour le citoyen de réagir.
Notons que c'est ainsi que se déroulent les interpellations dans la plupart des communes.
Le bourgmestre (qui n'a pas été suivi par tous les conseillers IC) a refusé ces propositions en arguant que le conseil communal n'est pas un lieu de débat.
Il s'agit pourtant d'un droit fondamental de la démocratie, qui permet à tout individu de s'adresser officiellement au pouvoir concerné et d'en obtenir une réponse officielle, sauf dans la commune de Hamoir...

Catherine Allard,
conseillère communale