Il s'agit bien sûr avant tout de l'avenir de nos enfants, pour lequel, chaque parent souhaite pouvoir leur offrir les meilleures chances.
Dans le programme de la liste IC au sujet de l'enseignement, on parle de châssis, peinture ou autres faux plafonds ; dès lors, on pourrait imaginer que nos écoles sont modernes et accueillantes, mais sauf aimer le style " container ", on est loin du compte. On peut même se poser des questions sur les finances communales au vu de l'entretien des infrastructures (voir l'état du carrelage à Hamoir) mais peut-être s'agit-il seulement de priorités !
Plus fondamentalement, ce programme ne parle ni de pédagogie, ni de projet d'école !
Dès lors, pour justifier un désintérêt pour l'école communale, on ne peut qu'évoquer le "détournement " organisé par des écoles de communes avoisinantes, critiquant leur pédagogie " effet de mode " et diabolisant les parents qui ont osé ne pas confier leurs enfants à l'école du village. De quel droit peut-on juger ces parents qui ont leurs raisons pour faire ce choix ?
A nous de leur donner de meilleures raisons !
Mais à qui cela incombe-t-il ?
Je pourrais alors parler d'un PO (pouvoir organisateur) paralysé par des conflits d'intérêts, d'une direction qui ne semble pas toujours savoir laquelle prendre et qui, faute de directives, avance à sens unique, si pas à contre courant, des enseignants, chez qui, pour les uns, expérience risque de devenir lassitude et pour les autres, enthousiasme se transformer en désillusion.
Et même si tout cela est un peu vrai, le dire ne suffit pas.
Nous avons aussi notre rôle à jouer, dont celui de souhaiter (d'exiger) un enseignement de qualité pour nos enfants.
Avoir une école dans chacun de nos villages, si ce n'est pas nécessairement une garantie de qualité, est incontestablement un atout irremplaçable.
En effet, bien au-delà de l'avantage de la proximité, c'est dans une école intégrée dans son milieu de vie, que notre enfant va planter ses racines, va tisser ses premiers liens sociaux et pouvoir construire sa propre identité.
A plusieurs reprises, j'ai entendu le bourgmestre énoncer publiquement l'intérêt de maintenir une école dans chacun de nos villages.
Mais le dire ne suffit pas non plus !
Quels sont les moyens que le PO donne aux écoles pour réaliser au mieux leurs missions ? Je pense surtout aux moyens humains, par exemple, l'accueil extra scolaire (après les cours) se limite à une simple garderie et pourquoi pas une école de devoirs ?
D'autre part, si la compétence de nos enseignants n'est pas à mettre en doute, elle ne peut être valorisée que dans un projet d'école structuré et concerté.
Et ce projet ne devrait-il pas être davantage pensé, non pas comme quatre écoles de village, mais bien comme un enseignement communal organisé en véritable communauté pédagogique, intégrant enseignants, parents et même enfants, afin de garantir à ces derniers les meilleures conditions d'apprentissage.
Et développer ainsi l'esprit d'ouverture auprès de nos jeunes concitoyens, n'est-ce pas le meilleur atout pour l'épanouissement de notre commune?
Mais pour que cet idéal d'école se réalise, il faut que chacun y participe (à commencer par le PO et la Direction) en donnant aux enseignants les moyens d'assumer leur merveilleux métier, afin qu'ils puissent avec sérénité et enthousiasme préparer nos enfants à être les adultes responsables de demain.
Dans " Fureur d'enseigner " j'avais été frappé par les propos (véritable profession de foi) d'un enseignant : " Faites vous peintre en bâtiment ou dictateur, ou montreur d'ours, pas prof, si vous n'avez pas décidé que chaque jour serait une fête, chaque matin un réveil vers une journée en feu d'artifice ".
Alors, par notre soutien et notre confiance, aidons-les à allumer ce feu d'artifice qui brillera dans les yeux de nos enfants !
Car, si choix il y a, ce sera certainement la meilleure raison et cette école à venir deviendra une école d'avenir pour nos enfants.
Jean-Paul Rossius,
conseiller CPAS
Dans le programme de la liste IC au sujet de l'enseignement, on parle de châssis, peinture ou autres faux plafonds ; dès lors, on pourrait imaginer que nos écoles sont modernes et accueillantes, mais sauf aimer le style " container ", on est loin du compte. On peut même se poser des questions sur les finances communales au vu de l'entretien des infrastructures (voir l'état du carrelage à Hamoir) mais peut-être s'agit-il seulement de priorités !
Plus fondamentalement, ce programme ne parle ni de pédagogie, ni de projet d'école !
Dès lors, pour justifier un désintérêt pour l'école communale, on ne peut qu'évoquer le "détournement " organisé par des écoles de communes avoisinantes, critiquant leur pédagogie " effet de mode " et diabolisant les parents qui ont osé ne pas confier leurs enfants à l'école du village. De quel droit peut-on juger ces parents qui ont leurs raisons pour faire ce choix ?
A nous de leur donner de meilleures raisons !
Mais à qui cela incombe-t-il ?
Je pourrais alors parler d'un PO (pouvoir organisateur) paralysé par des conflits d'intérêts, d'une direction qui ne semble pas toujours savoir laquelle prendre et qui, faute de directives, avance à sens unique, si pas à contre courant, des enseignants, chez qui, pour les uns, expérience risque de devenir lassitude et pour les autres, enthousiasme se transformer en désillusion.
Et même si tout cela est un peu vrai, le dire ne suffit pas.
Nous avons aussi notre rôle à jouer, dont celui de souhaiter (d'exiger) un enseignement de qualité pour nos enfants.
Avoir une école dans chacun de nos villages, si ce n'est pas nécessairement une garantie de qualité, est incontestablement un atout irremplaçable.
En effet, bien au-delà de l'avantage de la proximité, c'est dans une école intégrée dans son milieu de vie, que notre enfant va planter ses racines, va tisser ses premiers liens sociaux et pouvoir construire sa propre identité.
A plusieurs reprises, j'ai entendu le bourgmestre énoncer publiquement l'intérêt de maintenir une école dans chacun de nos villages.
Mais le dire ne suffit pas non plus !
Quels sont les moyens que le PO donne aux écoles pour réaliser au mieux leurs missions ? Je pense surtout aux moyens humains, par exemple, l'accueil extra scolaire (après les cours) se limite à une simple garderie et pourquoi pas une école de devoirs ?
D'autre part, si la compétence de nos enseignants n'est pas à mettre en doute, elle ne peut être valorisée que dans un projet d'école structuré et concerté.
Et ce projet ne devrait-il pas être davantage pensé, non pas comme quatre écoles de village, mais bien comme un enseignement communal organisé en véritable communauté pédagogique, intégrant enseignants, parents et même enfants, afin de garantir à ces derniers les meilleures conditions d'apprentissage.
Et développer ainsi l'esprit d'ouverture auprès de nos jeunes concitoyens, n'est-ce pas le meilleur atout pour l'épanouissement de notre commune?
Mais pour que cet idéal d'école se réalise, il faut que chacun y participe (à commencer par le PO et la Direction) en donnant aux enseignants les moyens d'assumer leur merveilleux métier, afin qu'ils puissent avec sérénité et enthousiasme préparer nos enfants à être les adultes responsables de demain.
Dans " Fureur d'enseigner " j'avais été frappé par les propos (véritable profession de foi) d'un enseignant : " Faites vous peintre en bâtiment ou dictateur, ou montreur d'ours, pas prof, si vous n'avez pas décidé que chaque jour serait une fête, chaque matin un réveil vers une journée en feu d'artifice ".
Alors, par notre soutien et notre confiance, aidons-les à allumer ce feu d'artifice qui brillera dans les yeux de nos enfants !
Car, si choix il y a, ce sera certainement la meilleure raison et cette école à venir deviendra une école d'avenir pour nos enfants.
Jean-Paul Rossius,
conseiller CPAS