mardi 23 décembre 2008

Compte-rendu du conseil du 22 décembre

Le conseil du 22 décembre avait pour point principal la présentation du budget 2009.
Ce budget est extrêmement serré et nous annonce des années difficiles. La majorité a rogné sur tous les postes possibles afin de présenter un budget en équilibre.
Pour les conseillers ACOM, ce budget affiche des recettes surestimées et des dépenses sous-estimées, et est donc faussement en équilibre. Questionnée par ACOM sur ce sujet, la majorité n'a pu s'en défendre.
Néanmoins, des points soutenus et défendus par le groupe ACOM, comme les conseils communaux des enfants et des seniors, y sont intégrés.
Les conseillers ACOM se sont donc abstenus lors du vote et s'attendent à bon nombre d'ajustements en cours d'année.

samedi 15 novembre 2008

Compte-rendu du conseil communal du 13 novembre 2008

Deux points ont été déposés par la conseillère Catherine Allard concernant le problème de manque d’eau lors des interventions du SRI et l’inexistence d’un plan « canicule » en faveur des personnes âgées de la commune (voir nos articles ci-dessous).

Avant le conseil, la position du bourgmestre sur ces deux points était claire et simpliste : pas de problème de manque d’eau lors des interventions du SRI, la situation est tout à fait normale (voir articles des journaux La Meuse et Le Jour du 19 août 2008) et pas besoin d’un plan « canicule » à Hamoir (voir article du journal La Meuse du 1er Août 2008).

Suite au débat, malgré ses commentaires arrogants et sa mauvaise foi habituelle, le bourgmestre est revenu sur ses positions.

Concrètement, conformément aux souhaits du groupe ACOM, une étude est lancée sur la situation exacte des zones à risques couvertes par le SRI de Hamoir et les solutions envisagées seront présentées au conseil communal en janvier. Concernant le plan canicule en faveur des personnes âgées, un avenant va être joint au plan d’urgence existant pour la commune. De plus, le problème sera soumis au nouveau conseil des aînés qui va être mis en place prochainement.

Sans l’intervention du groupe ACOM, ces deux points n’auraient jamais été discutés ni même abordés. Malgré cette avancée, nous restons vigilants sur les suites qui leur seront réservées.

mardi 11 novembre 2008

Problème de manque d'eau lors des interventions du SRI

Ce point est ajouté à l'ordre du jour du conseil communal du 13 novembre 2008 par notre groupe :
Commune de Hamoir - Conseil communal

Demande d'inscription d'un point supplémentaire à l'ordre du jour par Catherine Allard, conseillère communale du groupe ACOM

"PROBLEME DE MANQUE D'EAU LORS DES INTERVENTIONS DU S.R.I. DE HAMOIR"

Vu l'article L1122-24 du Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation qui prévoit qu'un conseiller communal peut déposer un point supplémentaire à l'ordre du jour.

I. CONTEXTE ET MOTIVATION DE LA PROPOSITION

Le dimanche 17 août 2008 en soirée, un violent incendie s'est déclaré dans une habitation du hameau de Sparmont sur la commune de Hamoir.
Malheureusement, outre les dégâts matériels importants, deux pompiers de Liège ont été blessés. Cet incendie était particulièrement important.
Selon les indications fournies par la presse locale, les pompiers du S.R.I. de Hamoir ont été confrontés à des difficultés matérielles qui les ont empêchés d'effectuer leur intervention dans des conditions normales.
C'est ainsi qu'un responsable du S.R.I. a notamment rapporté à la presse (voir article du 19 août 2008 du journal "La Meuse") que :
- les pompiers de Hamoir se sont retrouvés sans eau durant de longues minute ;
- ce n'est qu'une fois les renforts du S.R.I. d'Aywaille arrivés sur les lieux avec un camion-citerne, 25 minutes après qu'il ait été fait appel à eux, que les pompiers ont à nouveau pu combattre le feu;
- les pompiers de Hamoir ne disposaient pas d'une grande échelle, ce matériel a du être amené par les pompiers du S.R.I. de Liège.
Le problème de manque de pression d'eau a également été rapporté par le journal "Le Jour" du 19 août 2008, quotidien qui a également publié une interview d'un responsable de la Compagnie Intercommunal Liégeoise des Eaux qui estimait que celle-ci était dégagée de toute responsabilité. Ce responsable expliquait en effet que la conduite d'eau alimentant le hameau de Sparmont n'était pas conçue pour fournir un débit suffisant pour permettre aux pompiers de travailler dans des conditions normales.
Interviewé le 19 août 2008, par la chaîne de télévision RTC Liège, le bourgmestre Patrick LECERF a signalé, en substance, qu'à ses yeux la seule solution possible pour éviter ce type de situation était que les habitants du hameau de Sparmont, et les autres habitants confrontés à une situation identique, pouvaient toujours se construire une piscine ou une citerne d'eau. Lors de cette émission, un des membres du S.R.I. de Hamoir a également signalé que ce n'était pas la première fois que les pompiers étaient confrontés à ce genre de problème de manque d'eau dans le cadre de leurs interventions.
Le bourgmestre, interviewé par le journal "La Meuse" dans son édition du 19 août 2008, a notamment déclaré :
"Aucun problème particulier n'est survenu dimanche soir. La situation vécue à Sparmont est normale. Elle est identique à celle rencontrée dans des milliers d'autres endroits de Wallonie".
Il a également expliqué que le réseau de distribution de l'eau à Sparmont était conforme aux normes de la Région wallonne et que "désormais" pour pallier ses problèmes, les permis de bâtir imposent la construction de citernes d'eau (ou la présence de piscines). Ces réserves "tampons" permettent aux pompiers locaux de tenir en attendant l'arrivée des renforts. Pour ce qui concerne les habitants de Sparmont, le bourgmestre a déclaré qu'ils pouvaient toujours construire ces piscines et citernes..."à leurs frais bien sûr".

Les conseillers communaux du groupe ACOM entendent se démarquer totalement de la position adoptée par le bourgmestre LECERF et apparemment suivie par les échevins et conseillers communaux du groupe Intérêts Communaux, dont aucun n'a remis en cause les propos de leur chef de file, aucun n'ayant d'ailleurs jugé utile de soulever cette problématique lors des séances du conseil communal du 27 août 2008 et du 6 octobre 2008.
Le groupe ACOM considère en effet que ce qui s'est passé lors de l'incendie à Sparmont est une situation totalement anormale. Il est, en effet, anormal au 21ème siècle que des pompiers ne puissent pas venir au secours de la population et de ses biens en raison d'un problème de manque d'eau. 
Il est, en outre, particulièrement choquant de constater que le bourgmestre LECERF n'envisage absolument pas de trouver une solution à ce type de problème qui n'est pas nouveau et qui pourrait encore se produire. Dans le domaine de la lutte contre les incendies, il est nécessaire d'être de la plus grande prudence en anticipant les difficultés afin d'éviter une aggravation d'un sinistre, par manque de moyens matériels, afin de garantir au maximum l'intégrité physique de la population mais aussi celle des pompiers.
Les conseillers communaux ACOM s'inquiètent également des conséquences que de telles situations pourraient avoir sur le plan de la responsabilité de la commune si celle-ci ne tentait pas, dès maintenant, d'éviter la survenance de ce type de problème. Autrement dit, la responsabilité de la commune ne pourrait-elle pas être engagée à l'égard des sinistrés et de leurs compagnies d'assurance, si elle ne mettait pas tout en oeuvre pour tenter de prévenir ce problème qu'elle connaît maintenant bien ?
Le groupe ACOM est très attristé du mépris avec lequel le bourgmestre a répondu aux attentes légitimes des habitants de Sparmont en leur proposant comme seule et unique solution de construire une piscine ou une citerne « à leurs frais », tout comme il se demande s’il n’aurait pas été nécessaire que le bourgmestre se rende immédiatement sur les lieux du sinistre, afin de pouvoir être en mesure de prendre, au besoin, les décisions urgentes qui sont de sa compétence et, à tout le moins, d’être aux côtés des victimes, des pompiers et de la population locale pour leur manifester le soutien de l’ensemble de la commune. Bien entendu, si le bourgmestre se trouvait dans l’impossibilité de se rendre sur place (maladie, vacances, supervision de la sécurité d’un match de football, etc.), il aurait pu déléguer cette tâche à l’un de ses échevins.
Dans ce contexte et compte tenu des enjeux importants pour la population de Hamoir, le groupe ACOM ne souhaite pas adopter une attitude simplement critique ou polémique, mais souhaite que le problème soit débattu lors du conseil communal dans le respect des règles de la démocratie locale et en toute transparence, afin que des solutions concrètes puissent être dégagées le plus rapidement possible dans l'intérêt de la population.
Le groupe ACOM espère que la volonté d'éviter que les problèmes rencontrés à Sparmont ne se reproduisent sur notre commune, ou ailleurs, incitera tous les membres du conseil communal, qu'ils soient dans la majorité ou dans l'opposition, à débattre sereinement et sérieusement de ce problème, avec le souci d'assurer un meilleur service à la population. 
Les conseillers communaux ACOM ont bien conscience que le problème en question n'est pas un problème simple à solutionner, et qu'aucune solution toute faite ne doit être proposée sans une sérieuse réflexion. Pour ce qui concerne le hameau de Sparmont, peut-être faudra-t-il s'interroger sur l'opportunité et la possibilité de réaffecter le réservoir d'eau qui alimentait ce quartier en eau potable avant l'installation de la nouvelle canalisation de la CILE. Il existe peut-être d'autres solutions bien plus efficaces.

Concrètement, le groupe ACOM considère qu'il convient pour l'autorité communale, dans un premier temps, de déterminer les causes exactes des problèmes rencontrés et l'étendue de cette problématique. Le projet de délibération propose ainsi que l'autorité communale prenne tous les contacts utiles avec les pompiers de terrain, les responsables de la CILE, les services compétents du gouverneur de la province de Liège et, éventuellement, toute autre personne qui par ses connaissances pourrait permettre de mieux cerner le problème et de trouver des solutions à celui-ci. La zone d'intervention du S.R.I de Hamoir s'étendant aux territoires d'autres communes, il paraît utile d'impliquer ces autres communes dans ce processus, dès lors qu'il est certain qu'aucune autorité communale soucieuse de ses obligations à l'égard des citoyens ne se désintéressera de ce problème.

Dans un second temps, il appartiendra à l'autorité communale d'entériner les solutions trouvées en tenant compte du budget de la commune et en établissant des partenariats avec d'autres communes desservies par le S.R.I. de Hamoir. Il conviendra également de rechercher toutes les sources de financement possible, notamment au niveau de la province de Liège, afin que les interventions des pompiers du S.R.I. de Hamoir puissent se dérouler dans les meilleures conditions possibles.

Comme la volonté des conseillers communaux ACOM est de trouver très rapidement une solution efficace au problème rencontré, ils restent ouverts à toutes propositions d'amendement. Le projet de délibération soumis au conseil n'est donc pas un projet "à prendre ou à laisser". Il est, en effet, possible que les conseillers communaux préfèrent, par exemple, une autre méthode d'investigation que celle proposée ou un autre délai de réalisation.

II. PROJET DE DELIBERATION

Vu l'article L1122-24 du Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation;
Vu l’article L1122-30 du même Code qui énonce que : « Le conseil règle tout ce qui est d’intérêt communal » ;
Vu l’article L1122-32 du même Code ;
Vu l’article L1123-23 du même Code ;
Vu les faits d'incendie survenus le 17 août 2008 au hameau de Sparmont, lors desquels il est apparu que l'approvisionnement en eau était insuffisant pour permettre aux pompiers du S.R.I. de Hamoir d'intervenir efficacement pour éteindre l'incendie;
Considérant que cette situation est de nature à porter gravement atteinte à l'intégrité physique de la population et à ses biens;
Considérant que cette situation est de nature à aggraver le danger encouru par les pompiers lors de leur intervention;
Vu la nécessité de trouver le plus rapidement possible toutes les solutions permettant d'éviter ce type de problème à l'avenir;
Vu les compétences de la commune à l'égard du S.R.I. de Hamoir;
Vu les compétences de la commune dans le cadre de la protection de la population;

Le conseil communal, après en avoir délibéré, 

DECIDE (proposition)

Que l’administration communale :
1. réalisera toutes les investigations utiles, en ce compris en réalisant toutes les auditions utiles, auprès des pompiers du S.R.I. de Hamoir afin de déterminer l'ampleur du phénomène de manque d'eau lors de leurs interventions sur l'ensemble du territoire qu'ils desservent.
2. établira tous les contacts utiles avec les membres du S.R.I., et éventuellement d'autres S.R.I., les représentants de la Compagnie Intercommunale Liégeoise des Eaux, le gouverneur de la province de Liège, les collèges communaux des autres communes desservies par le S.R.I. de Hamoir et toute autre personne ou institution publique ou privée disposant d'une connaissance et d'une expérience utile dans le domaine concerné, afin de dégager les solutions permettant de résoudre ce problème de manque d'eau.
3. établira un rapport écrit décrivant ses constatations et les solutions envisageables avec, pour chacune d'elle un projet de budget avec les sources de financement.
4. soumettra ce rapport écrit au conseil communal dans un délai de 4 mois à dater de la présente décision, avec un projet de délibération relatif à la solution ou aux solutions à adopter par le conseil communal.

Charge le Collège de l’exécution de la présente.

Intervention de la commune en faveur des personnes âgées en cas de canicule

Ce point est ajouté à l'ordre du jour du conseil communal du 13 novembre 2008 par notre groupe :

Commune de Hamoir - Conseil communal

Demande d'inscription d'un point supplémentaire à l'ordre du jour par Catherine ALLARD, conseillère communale du groupe ACOM

"INTERVENTION DE LA COMMUNE EN FAVEUR DES PERSONNES AGEES EN CAS DE CANICULE"


Vu l'article L1122-24 du Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation qui prévoit qu'un conseiller communal peut déposer un point supplémentaire à l'ordre du jour.

I. CONTEXTE ET MOTIVATION DE LA PROPOSITION

Dans son édition du 1er août 2008, le journal "La Meuse" titrait : "Le plan canicule: oui, mais pas à Hamoir - Ce n'est pas la mission des pompiers dit Patrick Lecerf".

Cet article relate qu'un plan canicule a été mis en place dès le 31 juillet 2008 chez les pompiers de Huy et de Hannut et qu'il était déjà en place depuis une semaine à Waremme. Le "plan canicule" étant une mission confiée par ces communes aux pompiers qui, lors de grosses chaleurs, téléphonent aux personnes de plus de 80 ans (contactées au préalable et avec leur accord) pour savoir si elles se sentent bien malgré la température torride.

Interviewé par la presse le bourgmestre LECERF a signalé qu'un tel "plan canicule" n'existait pas à Hamoir et que, manifestement, il ne souhaitait pas le mettre en place.

Le bourgmestre LECERF a, en substance, justifié sa réponse par le fait que :
- la plupart des pompiers de Hamoir n'étaient pas des professionnels et qu'ils avaient déjà pas mal de boulot ;
- téléphoner aux personnes âgées n'est pas une mission des pompiers ;
- une surveillance des personnes âgées se fait par les dames du C.P.A.S. qui servent les repas à domicile ;
- un plan canicule n'est pas nécessaire dans une commune rurale, eu égard à la solidarité qui existe entre voisins.

Les conseillers communaux du groupe ACOM entendent, une fois de plus, se démarquer totalement de la position adoptée par le bourgmestre LECERF et apparemment suivie par les échevins et conseillers communaux du groupe Intérêts Communaux, dont aucun n'a remis en cause les propos de leur chef de file.

Le groupe ACOM considère en effet que la position adoptée par le bourgmestre Lecerf n’est pas acceptable, outre qu'elle est profondément choquante.

En effet, le fait que les pompiers de Hamoir soient essentiellement des pompiers volontaires n’empêche pas qu'ils travaillent avec autant de compétence et d'attention à l'égard de la population que des pompiers professionnels. Sur ce point, l'argument du bourgmestre LECERF est totalement incompréhensible et n'a aucun fondement.

Aucune disposition légale n'empêche la mise en place d'un plan canicule tel que celui mis en place à Huy, Hannut et Waremme, communes qui disposent chacune d'un S.R.I. au même titre que la commune de Hamoir. Pourquoi ne pourrait-on pas faire à Hamoir ce qui se fait dans ces communes ?

Les conseillers communaux du groupe ACOM estiment qu'il conviendrait, dans un premier temps, de permettre aux pompiers de Hamoir de donner leur avis sur cette question de disponibilité. Il serait en effet étonnant que les pompiers ne disposent pas d’un peu de temps pour téléphoner à des personnes âgées, dès lors qu'ils ne sont pas en permanence en intervention et que les pompiers des autres S.R.I. semblent être en mesure de le faire. N'est-il pas possible d'utiliser la centrale téléphonique des pompiers dans ce cadre, tout en permettant aux pompiers de remplir leurs autres missions ?

Si ce type de mission devait poser problème pour les pompiers, il conviendrait à l’autorité communale de prendre toutes les mesures utiles pour permettre aux pompiers de pouvoir la remplir.

Le personnel du C.P.A.S. peut effectivement jouer un rôle dans le cadre d'un plan canicule, mais le C.P.A.S. ne dispose pas d'un service de garde 24 heures/24 comme les pompiers qui sont, en outre, formés pour intervenir dans des situations urgentes et qui sont en mesure de secourir les personnes.

Si la solidarité entre voisins est importante dans notre commune, elle n'est malheureusement pas infaillible et n'exclut nullement la solidarité communale. Dans ce domaine, s'agissant de protéger des personnes âgées particulièrement vulnérables, l'autorité communale se doit d'être particulièrement attentive et performante. Le groupe ACOM estime que, dans le domaine de l'aide aux personnes âgées, la commune doit faire le maximum compte tenu des moyens dont elle dispose.

Le bourgmestre LECERF semble, en outre, négliger l'effet rassurant qu'un tel plan peut présenter pour les personnes âgées, ce que ses homologues de Huy, Hannut et Waremme ont, eux, parfaitement compris.

Dans ce contexte et dans l'intérêt des personnes âgées de notre commune, le groupe ACOM ne souhaite pas adopter une position simplement critique ou polémique, mais souhaite que la possibilité de mettre en place un "plan canicule" soit débattue lors du conseil communal dans le respect des règles de la démocratie locale et en toute transparence, afin qu'un tel plan puisse être mis en place dès le retour des périodes de chaleur.

Le groupe ACOM espère que la volonté d'apporter un soutien à la population incitera tous les membres du conseil communal, qu'ils soient dans la majorité ou dans l'opposition, à débattre sereinement et sérieusement de cette opportunité, avec le souci d'assurer un meilleur service à la population.

Comme la volonté des conseillers communaux ACOM est de trouver rapidement un système d'assistance efficace aux personnes âgées en cas de canicule, ils restent ouverts à toutes propositions d'amendement. Le projet de délibération soumis au conseil n'est donc pas un projet "à prendre ou à laisser".


II. PROJET DE DELIBERATION

Vu l'article L1122-24 du Code de la Démocratie locale et de la Décentralisation;
Vu l’article L1122-30 du même Code qui énonce que : « Le conseil règle tout ce qui est d’intérêt communal » ;
Vu l’article L1122-32 du même Code ;
Vu l’article L1123-23 du même Code ;

Considérant qu’il est nécessaire d’assurer la sécurité des personnes âgées de la commune en cas de canicule ;
Considérant que, dans ce cadre, il est nécessaire de mettre en place un « plan canicule » à l’instar de ce qui se fait notamment dans les communes de Huy, Hannut et Waremme ;

Vu les compétences de la commune à l'égard du S.R.I. de Hamoir;
Vu les compétences de la commune dans le cadre de la protection de la population;

Le conseil communal, après en avoir délibéré,

DECIDE

D'établir, en concertation avec les pompiers de Hamoir, un plan canicule en faveur des personnes âgées similaire à celui en vigueur dans les communes de Huy, Hannut et Waremme en établissant, au besoin, un partenariat avec le C.P.A.S et les services communaux de Hamoir.

Ce plan canicule devant être mis en place dès 2009.

Charge le Collège de l’exécution de ladite décision.


jeudi 28 août 2008

Conseil communal du 27 août 2008

Deux points importants : la création d'un conseil consultatif des aînés et d'un conseil communal des enfants. Ces deux points ont été voté à l'unanimité.
Le groupe Acom se réjouit de la mise en place de ces deux outils de démocratie participative, d'autant plus que la création d'un conseil communal des enfants est un point qui a été déposé par l'une de nos conseillères le 23 mai 2007 (voir journal ACOM n°1 - Juin 2007).

mardi 1 juillet 2008

Barbecue ACOM 2008

Une fois de plus notre troisième barbecue a été une grande réussite. Nous vous remercions tous de votre présence et nous espérons vous voir encore plus nombreux en 2009.

samedi 7 juin 2008

3° BARBECUE ACOM

Après le succès des deux premières éditions, toute l' équipe ACOM est heureuse de vous inviter à son troisième barbecue le vendredi 27 juin 2008, à partir de 19h00, salle "Les Amis Réunis" à Fairon.
Venez nous rencontrer, nous vous y attendons nombreux.
Repas: 10€ adulte - 5€ enfant - Boisson au choix offerte par repas.

Réservation souhaitée avant le 25 juin 2008:
Catherine Allard - 0478 48 66 64
Isabelle Coulée - 0475 23 86 38

vendredi 6 juin 2008

Conseil communal du 4 juin 2008: La pierre d'achoppement

« Marché de services-Auteur de projet relatif à l'étude de l'aménagement d'un terrain de football synthétique ».

Nos conseillers ont courageusement émis les remarques suivantes :
- coût estimé d'un terrain synthétique : de 300 000 à 540 000 euros TVAC.
- un terrain synthétique demande un entretien conséquent, contrairement aux idées reçues.
- l'entretien est pris en charge par la commune et est donc une nouvelle charge pour celle-ci qui officiellement n'entretien pas le terrain actuel.
- aucune évaluation de faisabilité n'a été réalisée alors qu'on se trouve dans une situation très défavorable (zone inondable).
- lancement de l'étude de l'aménagement pour une somme de 25 000 euros.
- ce type d'investissement ne figure ni dans le programme de la majorité, ni au budget.
- aucune certitude sur l'obtention des subsides convoités.
- le bourgmestre a, à maintes reprises, en public, annoncé un avenir financier difficiles, un tel investissement n'est pas cohérent avec la politique actuelle de restriction budgétaire.

Devant toutes ces incertitudes, les conseillers ACOM ont voté contre le lancement de ce marché de service pour la désignation d'un auteur de projet (25 000 euros) estimant qu'il est prématuré d'entamer cette procédure avant qu'une étude sérieuse de faisabilité soit réalisée.

Par ailleurs, le groupe ACOM demande le recensement de tous les besoins des différents clubs sportifs de la commune afin de réaliser un état des lieux servant de document de référence pour les investissements futurs.

Nous ne doutons pas que cet investissement profiterait à notre commune. Mais nous vous invitons à vous faire votre opinion, sachant qu'un tel investissement pourrait profiter pleinement à tous nos enfants s'il était, par exemple, destiné à l'accompagnement scolaire. Ce budget permettrait au moins l'engagement de deux éducateurs mi-temps pendant 12 ans …

jeudi 5 juin 2008

Conseil Communal du 4 juin 2008 - réactions

Dès le début du conseil, Monsieur Lecerf a manifesté une attitude agressive et méprisante envers certains de nos conseillers.
Ensuite, dès l’ouverture des « débats » sur un des points à l’ordre du jour, Monsieur Lecerf s’est directement, et de manière tout à fait incompréhensible, emporté, outrepassant les limites d’une élémentaire politesse et faisant preuve de grossièreté ; allant même, à plusieurs reprises, jusqu’à faire mine de se lever en vue de chercher à intimider son interlocuteur.
Le groupe ACOM déplore ce genre d’attitude, tout à fait inadmissible, qui prive la gestion communale de tout débat serein.
Ce comportement est d’autant plus surprenant de la part d’un bourgmestre qui possède « encore » une majorité confortable lui permettant de faire passer n’importe quel point, sans se soucier de l’opinion de l’opposition, ni même, parfois, de celle de certains membres de la majorité.
Monsieur Lecerf adopte facilement ce genre d’attitude dès que l’on ose énoncer un avis différent du sien ; cependant, l’ampleur de son emportement lors du dernier conseil, montre clairement qu’il était particulièrement mal à l’aise pour justifier ce point.

dimanche 1 juin 2008

Journal Acom n°2 Juin 2008

Editorial

Nous sommes très heureux de vous présenter le 2ème numéro de notre journal.
Nous espérons qu'il rencontrera vos attentes et le succès de la 1ère édition. Pour sa rédaction, nous n'avons pas manqué de tenir compte des remarques et des critiques reçues d'un citoyen qui s'est senti concerné au premier chef.
Le but de notre journal est bien entendu de vous faire part de notre action mais aussi de continuer à combattre la pensée unique qui règne encore, hélas, dans notre commune.
Les décisions sont toujours le fait d'un seul homme, décisions parfois justes, parfois irresponsables voir mégalomanes. Citons ce souhait d'acquisition d'un terrain de football synthétique d'un coût exorbitant à l'heure où l'on nous annonce un avenir budgétaire incertain. Cela ne devrait en aucun cas être une priorité communale, et pourtant!
Il y a néanmoins une évolution au conseil communal. Aujourd'hui, de vrais débats s'engagent parfois, grâce à un travail rigoureux et enthousiaste de l'équipe ACOM, salué par la presse écrite. Le phénomène fait tâche d'huile au sein de la majorité qui, de façon surréaliste, se déchire en plein conseil, obligeant même le bourgmestre acculé par l'un de ses échevins à capituler.
Remarquons aussi qu'à d'autres occassions des conseillers de la majorité n'ont pas suivi les ordres du chef.
Une goutte d'eau dans l'océan nous direz-vous ? Certes mais un espoir.


Droit d'interpellation suite ...

Suite à notre précédent article "droit d'interpellation, mode d'emploi ", deux citoyens ont utilisé ce droit.
Ces interpellations ont permis de mettre en évidence des lacunes dans le règlement qui en décrit la procédure.
Dans les faits, il n'y a pas d'obligation de réponse et, s'il y a réponse immédiate réservée au bourgmestre, le citoyen ne peut réagir. Tout débat est interdit.
Les interpellations étant connues à l'avance, nous avons proposé une obligation de réponse immédiate (par tout conseiller qui le juge nécessaire) et la possibilité pour le citoyen de réagir.
Notons que c'est ainsi que se déroulent les interpellations dans la plupart des communes.
Le bourgmestre (qui n'a pas été suivi par tous les conseillers IC) a refusé ces propositions en arguant que le conseil communal n'est pas un lieu de débat.
Il s'agit pourtant d'un droit fondamental de la démocratie, qui permet à tout individu de s'adresser officiellement au pouvoir concerné et d'en obtenir une réponse officielle, sauf dans la commune de Hamoir...

Catherine Allard,
conseillère communale

Potrait d'Elodie Culot

Suite à la démission de Nathalie Courotchkine, qui a quitté notre commune, nous vous proposons le portrait de sa remplaçante au CPAS, Elodie Culot

Situation familiale?
En couple avec Brice Fouarge, une fille Zélie de 4 ans
Formation?
Formation en gestion du personnel et formation pédagogique (CAP)
Loisirs, Hobbis?
Responsable au Patro de Hamoir, marche à pied, lecture
Un film?
Le diner de cons
Un auteur, un roman?
Marc Lévy, Mes amis, mes amours
Plat préféré?
Le taboulé
Une destination qui vous fait rêver?
L'Australie
Premières impressions de conseillère?
Dans mon rôle de conseillère CPAS, j'essaie le plus possible de rester fidèle à moi-même, en gardant toujours à l'esprit les mots tels que tolérance et compréhension. J'essaie d'être la plus neutre et la plus juste possible.
Je suis heureuse de remplir cette fonction, j'en retire du positif, ça me fait avancer et à 24 ans, ça me fait évoluer et grandir.

Avenir d'école! Ecole d'avenir!

Il s'agit bien sûr avant tout de l'avenir de nos enfants, pour lequel, chaque parent souhaite pouvoir leur offrir les meilleures chances.
Dans le programme de la liste IC au sujet de l'enseignement, on parle de châssis, peinture ou autres faux plafonds ; dès lors, on pourrait imaginer que nos écoles sont modernes et accueillantes, mais sauf aimer le style " container ", on est loin du compte. On peut même se poser des questions sur les finances communales au vu de l'entretien des infrastructures (voir l'état du carrelage à Hamoir) mais peut-être s'agit-il seulement de priorités !
Plus fondamentalement, ce programme ne parle ni de pédagogie, ni de projet d'école !
Dès lors, pour justifier un désintérêt pour l'école communale, on ne peut qu'évoquer le "détournement " organisé par des écoles de communes avoisinantes, critiquant leur pédagogie " effet de mode " et diabolisant les parents qui ont osé ne pas confier leurs enfants à l'école du village. De quel droit peut-on juger ces parents qui ont leurs raisons pour faire ce choix ?
A nous de leur donner de meilleures raisons !
Mais à qui cela incombe-t-il ?
Je pourrais alors parler d'un PO (pouvoir organisateur) paralysé par des conflits d'intérêts, d'une direction qui ne semble pas toujours savoir laquelle prendre et qui, faute de directives, avance à sens unique, si pas à contre courant, des enseignants, chez qui, pour les uns, expérience risque de devenir lassitude et pour les autres, enthousiasme se transformer en désillusion.
Et même si tout cela est un peu vrai, le dire ne suffit pas.
Nous avons aussi notre rôle à jouer, dont celui de souhaiter (d'exiger) un enseignement de qualité pour nos enfants.
Avoir une école dans chacun de nos villages, si ce n'est pas nécessairement une garantie de qualité, est incontestablement un atout irremplaçable.
En effet, bien au-delà de l'avantage de la proximité, c'est dans une école intégrée dans son milieu de vie, que notre enfant va planter ses racines, va tisser ses premiers liens sociaux et pouvoir construire sa propre identité.
A plusieurs reprises, j'ai entendu le bourgmestre énoncer publiquement l'intérêt de maintenir une école dans chacun de nos villages.
Mais le dire ne suffit pas non plus !
Quels sont les moyens que le PO donne aux écoles pour réaliser au mieux leurs missions ? Je pense surtout aux moyens humains, par exemple, l'accueil extra scolaire (après les cours) se limite à une simple garderie et pourquoi pas une école de devoirs ?
D'autre part, si la compétence de nos enseignants n'est pas à mettre en doute, elle ne peut être valorisée que dans un projet d'école structuré et concerté.
Et ce projet ne devrait-il pas être davantage pensé, non pas comme quatre écoles de village, mais bien comme un enseignement communal organisé en véritable communauté pédagogique, intégrant enseignants, parents et même enfants, afin de garantir à ces derniers les meilleures conditions d'apprentissage.
Et développer ainsi l'esprit d'ouverture auprès de nos jeunes concitoyens, n'est-ce pas le meilleur atout pour l'épanouissement de notre commune?
Mais pour que cet idéal d'école se réalise, il faut que chacun y participe (à commencer par le PO et la Direction) en donnant aux enseignants les moyens d'assumer leur merveilleux métier, afin qu'ils puissent avec sérénité et enthousiasme préparer nos enfants à être les adultes responsables de demain.
Dans " Fureur d'enseigner " j'avais été frappé par les propos (véritable profession de foi) d'un enseignant : " Faites vous peintre en bâtiment ou dictateur, ou montreur d'ours, pas prof, si vous n'avez pas décidé que chaque jour serait une fête, chaque matin un réveil vers une journée en feu d'artifice ".
Alors, par notre soutien et notre confiance, aidons-les à allumer ce feu d'artifice qui brillera dans les yeux de nos enfants !
Car, si choix il y a, ce sera certainement la meilleure raison et cette école à venir deviendra une école d'avenir pour nos enfants.

Jean-Paul Rossius,
conseiller CPAS


Conseil communal des enfants

A l'initiative du groupe ACOM (voir Journal n°1) un Conseil Communal des Enfants (en abrégé CCE) se met en place à Hamoir et une somme est d'ailleurs prévue au budget 2008 pour aider à sa concrétisation. Cette mise en place se fait en étroite collaboration avec le Collège, les directions d'écoles, les enseignants et M. Trollin du CRECCIDE.

Rappelons qu'il n'est en aucun cas question de la réplique miniature du conseil communal mais d'une action pédagogique. Il s'agit d'expliquer aux enfants, adultes de demain, le fonctionnement de la démocratie, en les faisant notamment participer à la réalisation de projets qu'ils auront eux-mêmes sélectionnés.
Pour découvrir ce bel outil démocratique et pédagogique, nous vous proposons l'interview de deux échevins responsables d'un conseil communal des enfants dans leur commune, M. André Mathy, Echevin à Comblain-au-Pont et Monsieur Hervé Rigot, Echevin à Waremme où a été mis en place le premier C.C.E. il y a 21 ans.

Interview avec André Mathy, Echevin à Comblain-au-Pont en charge notamment de l'enfance et de la citoyenneté.
Acom: Depuis quand le conseil communal des enfants existe-t-il à Comblain-au- Pont ?
AM : le premier conseil des enfants fut installé début 2005.
Acom: Pourquoi l'avoir mis sur pied ? Quelles étaient les motivations ?
AM : La motivation première de ce projet fut de sensibiliser nos jeunes élus à des actions citoyennes.
Acom: Comment a-t-il été accueilli par les enfants et la population en général ?
AM : le conseil des enfants fut généralement très bien accueilli dans la commune de Comblain-au-Pont
Acom: Quels types de projets ont pu être réalisés?
AM : les enfants ont créé le journal "Le conseiller" qui informe la population de leurs activités et prises de position au sein du conseil des enfants. Les articles sont rédigés par les enfants. Les grands thèmes sont la sécurité aux abords des écoles, les loisirs avec la mise en place d'une enquête permettant d'évaluer les besoins et demandes en termes d'activités sportives, l'environnement, etc.

Acom : Quels sont les projets à venir ? AM : les enfants souhaitent mettre des projets sur pied concernant les énergies renouvelables.

Interview avec Hervé Rigot, Echevin à Waremme en charge notamment des conseils consultatifs des enfants et des jeunes.

Acom: Depuis quand le conseil communal des enfants existe-t-il à Waremme ?
HR : Le conseil communal de Waremme a fêté ses 20 ans d'existence il y a quelques mois. Il a été fondé par notre Bourgmestre, Guy Coëme, en 1987.

Acom: Pourquoi l'avoir mis sur pied ? Quelles étaient les motivations ?
HR : En créant ce conseil, le premier de Belgique, notre Bourgmestre a probablement mis en oeuvre la plus belle des politiques en vue de construire l'avenir de notre ville. "Un peuple qui prend ses enfants par la main est un peuple qui vivra longtemps "(Alain Gilot). Par notre CCE, nous construisons le Waremme de demain en éduquant les jeunes à la citoyenneté, en les écoutant, en les impliquant dans le développement de nos projets.

Acom: Comment a-t-il été accueilli par les enfants et la population en général ?
HR : Le CCE en 20 ans a su devenir une institution favorisant l'émergence d'idées nouvelles et constructives par des réflexions pertinentes et quelques fois impertinentes. Le CCE est devenu un lieu de vie pour préparer une autre vie ... Etre mini-conseiller est une fierté pour les enfants mais aussi pour les parents.

Acom: Quels types de projets ont pu être réalisés?
HR : De nombreux projets ont pu être réalisés depuis 20 ans. Parmi ceux-ci, soulignons un voyage à New-York aux Nations Unies, la création d'une plaine de jeux au Complexe sportif, les campagnes " Waremme chouette et net ". Nous sommes également fiers d'avoir reçu la Médaille de la Paix des mains de Monsieur Perez de Cuellar alors secrétaire général de l'ONU.

Acom: Quels sont les projets à venir ?
HR : Depuis octobre dernier, le nouveau CCE est installé. 30 mini-conseillers sont regroupés en commission et développent de nouveaux projets. Parmi ceux-ci : une campagne " sécurité routière " aux abords des écoles pour sensibiliser les automobilistes inciviques sur les dangers de leurs comportements, une action " Sauvons nos campagnes " pour sensibliser les citoyens à la problèmatique des dépôts clandestins d'immondices, une journée sportive pour les enfants des écoles de Waremme, une visite au Parlement fédéral, un séjour à Géradmer, ville jumelle.
Catherine Allard,
conseillère communale

Dans la foulée de l'instauration de ce conseil des enfants, la nécessité de mettre sur pied un conseil consultatif des aînés s'impose de plus en plus.
En effet, le dynamisme, la participation, l'enthousiasme et l'expérience des + de 60 ans, qui représentent près de 25% de notre population, sont des qualités importantes qui méritent d'être mises au service de la société.

Promotion sociale

Lors des différents conseils communaux et tout particulièrement à la rentrée scolaire, nous sommes à nouveau intervenus pour demander l'affiliation de notre commune aux cours de Promotion sociale dépendant de la Province de Liège.
Suite à notre initiative répétée, le point fut mis à l'ordre du jour du conseil communal du 5 octobre 2007 ratifié par celui du 28 avril 2008. C'est avec beaucoup de plaisir que nous avons enregistré un vote positif à l'unanimité.
Faisant partie de l'arrondissement de Huy, nous dépendrons de sa tutelle administrative pour l'organisation des cours.
Il va de soi que la commune de Hamoir devra mettre à disposition de cette structure des locaux adéquats et en bon ordre d'utilisation afin d'assurer les meilleures conditions pratiques d'enseignement.
L'éventail des formations étant très large (entre autres des cours d'informatique et de langues), les habitants seront consultés pour connaître leurs souhaits en vue du démarrage en septembre 2008.
On peut ajouter que la part du budget communal consacré à ces cours ainsi que le montant d'inscription demandé aux élèves sera vraiment raisonnable compte tenu de la qualité et de la diversité de cet enseignement ouvert à toutes les couches de la population.
Oscar Dalem,
conseiller communal

C'est todi les p'tits qu'on sprôche

Lors du Conseil Communal du 23 mai 2007, sur proposition de la majorité, l'entretien des écoles communales a été confié à une société privée afin de diminuer les coûts et d'alléger la charge de gestion de personnel. Les conseillers ACOM ont exigé des garanties concernant le personnel employé et leurs conditions de travail.
Aujourd'hui, nous constatons après un an, que le budget pour l'entretien des écoles a augmenté et que les conditions de travail du personnel d'entretien se sont dégradées. La réduction de leur temps de travail ne leur permet plus d'assumer de façon optimale les tâches qui leur sont assignées.
Ceci trahit une fois de plus une politique menée par la majorité qui délaisse ses charges et ses responsabilités au détriment du cadre et de la qualité de vie des citoyens.
Raymond Momin

Bus social

Dans la feuille d'information communale, nous avons lu avec beaucoup d'intérêt un article intitulé "navette communale" dans lequel le Collège se proposait de mettre le car communal à la disposition de la population, le mercredi après-midi, afin d'assurer une navette entre les villages de l'entité qui permettrait d'améliorer l'accès aux commerces et services de Hamoir-centre.
Nous remarquons avec satisfaction que notre demande pour une telle initiative avait été formulée à plusieurs reprises et q'elle figurait par ailleurs dans notre programme électoral.
Dans le but d'améliorer la mobilité dans les communes rurales, les ministres responsables à la Région wallonne avaient, en mars 2007, proposé aux communes de poser leur candidature et de rentrer un dossier allant dans ce sens afin de leur fournir, moyennant une sélection, un bus rural à des conditions extrêmement avantageuses.
Lorsque nous avons évoqué cette proposition au conseil communal, notre suggestion motivée de tenter notre chance, afin de saisir cette opportunité très intéressante, trouva très peu d'échos auprès de la majorité. Nous constatons maintenant que, suite sans doute à notre initiative et après réflexion, le Collège communal a enfin pris en considération le bien-fondé de ce service ouvert à la population et particulièrement opportun pour les personnes dépourvues de moyens de locomotion.
Oscar Dalem,
conseiller communal