Réservation souhaitée avant le 25 juin 2008:
Catherine Allard - 0478 48 66 64
Isabelle Coulée - 0475 23 86 38
samedi 7 juin 2008
3° BARBECUE ACOM
vendredi 6 juin 2008
Conseil communal du 4 juin 2008: La pierre d'achoppement
Nos conseillers ont courageusement émis les remarques suivantes :
- coût estimé d'un terrain synthétique : de 300 000 à 540 000 euros TVAC.
- un terrain synthétique demande un entretien conséquent, contrairement aux idées reçues.
- l'entretien est pris en charge par la commune et est donc une nouvelle charge pour celle-ci qui officiellement n'entretien pas le terrain actuel.
- aucune évaluation de faisabilité n'a été réalisée alors qu'on se trouve dans une situation très défavorable (zone inondable).
- lancement de l'étude de l'aménagement pour une somme de 25 000 euros.
- ce type d'investissement ne figure ni dans le programme de la majorité, ni au budget.
- aucune certitude sur l'obtention des subsides convoités.
- le bourgmestre a, à maintes reprises, en public, annoncé un avenir financier difficiles, un tel investissement n'est pas cohérent avec la politique actuelle de restriction budgétaire.
Devant toutes ces incertitudes, les conseillers ACOM ont voté contre le lancement de ce marché de service pour la désignation d'un auteur de projet (25 000 euros) estimant qu'il est prématuré d'entamer cette procédure avant qu'une étude sérieuse de faisabilité soit réalisée.
Par ailleurs, le groupe ACOM demande le recensement de tous les besoins des différents clubs sportifs de la commune afin de réaliser un état des lieux servant de document de référence pour les investissements futurs.
Nous ne doutons pas que cet investissement profiterait à notre commune. Mais nous vous invitons à vous faire votre opinion, sachant qu'un tel investissement pourrait profiter pleinement à tous nos enfants s'il était, par exemple, destiné à l'accompagnement scolaire. Ce budget permettrait au moins l'engagement de deux éducateurs mi-temps pendant 12 ans …
jeudi 5 juin 2008
Conseil Communal du 4 juin 2008 - réactions
Dès le début du conseil, Monsieur Lecerf a manifesté une attitude agressive et méprisante envers certains de nos conseillers.
Ensuite, dès l’ouverture des « débats » sur un des points à l’ordre du jour, Monsieur Lecerf s’est directement, et de manière tout à fait incompréhensible, emporté, outrepassant les limites d’une élémentaire politesse et faisant preuve de grossièreté ; allant même, à plusieurs reprises, jusqu’à faire mine de se lever en vue de chercher à intimider son interlocuteur.
Le groupe ACOM déplore ce genre d’attitude, tout à fait inadmissible, qui prive la gestion communale de tout débat serein.
Ce comportement est d’autant plus surprenant de la part d’un bourgmestre qui possède « encore » une majorité confortable lui permettant de faire passer n’importe quel point, sans se soucier de l’opinion de l’opposition, ni même, parfois, de celle de certains membres de la majorité.
Monsieur Lecerf adopte facilement ce genre d’attitude dès que l’on ose énoncer un avis différent du sien ; cependant, l’ampleur de son emportement lors du dernier conseil, montre clairement qu’il était particulièrement mal à l’aise pour justifier ce point.
dimanche 1 juin 2008
Journal Acom n°2 Juin 2008
Droit d'interpellation suite ...
Ces interpellations ont permis de mettre en évidence des lacunes dans le règlement qui en décrit la procédure.
Dans les faits, il n'y a pas d'obligation de réponse et, s'il y a réponse immédiate réservée au bourgmestre, le citoyen ne peut réagir. Tout débat est interdit.
Les interpellations étant connues à l'avance, nous avons proposé une obligation de réponse immédiate (par tout conseiller qui le juge nécessaire) et la possibilité pour le citoyen de réagir.
Notons que c'est ainsi que se déroulent les interpellations dans la plupart des communes.
Le bourgmestre (qui n'a pas été suivi par tous les conseillers IC) a refusé ces propositions en arguant que le conseil communal n'est pas un lieu de débat.
Il s'agit pourtant d'un droit fondamental de la démocratie, qui permet à tout individu de s'adresser officiellement au pouvoir concerné et d'en obtenir une réponse officielle, sauf dans la commune de Hamoir...
Catherine Allard,
conseillère communale
Potrait d'Elodie Culot
Avenir d'école! Ecole d'avenir!
Dans le programme de la liste IC au sujet de l'enseignement, on parle de châssis, peinture ou autres faux plafonds ; dès lors, on pourrait imaginer que nos écoles sont modernes et accueillantes, mais sauf aimer le style " container ", on est loin du compte. On peut même se poser des questions sur les finances communales au vu de l'entretien des infrastructures (voir l'état du carrelage à Hamoir) mais peut-être s'agit-il seulement de priorités !
Plus fondamentalement, ce programme ne parle ni de pédagogie, ni de projet d'école !
Dès lors, pour justifier un désintérêt pour l'école communale, on ne peut qu'évoquer le "détournement " organisé par des écoles de communes avoisinantes, critiquant leur pédagogie " effet de mode " et diabolisant les parents qui ont osé ne pas confier leurs enfants à l'école du village. De quel droit peut-on juger ces parents qui ont leurs raisons pour faire ce choix ?
A nous de leur donner de meilleures raisons !
Mais à qui cela incombe-t-il ?
Je pourrais alors parler d'un PO (pouvoir organisateur) paralysé par des conflits d'intérêts, d'une direction qui ne semble pas toujours savoir laquelle prendre et qui, faute de directives, avance à sens unique, si pas à contre courant, des enseignants, chez qui, pour les uns, expérience risque de devenir lassitude et pour les autres, enthousiasme se transformer en désillusion.
Et même si tout cela est un peu vrai, le dire ne suffit pas.
Nous avons aussi notre rôle à jouer, dont celui de souhaiter (d'exiger) un enseignement de qualité pour nos enfants.
Avoir une école dans chacun de nos villages, si ce n'est pas nécessairement une garantie de qualité, est incontestablement un atout irremplaçable.
En effet, bien au-delà de l'avantage de la proximité, c'est dans une école intégrée dans son milieu de vie, que notre enfant va planter ses racines, va tisser ses premiers liens sociaux et pouvoir construire sa propre identité.
A plusieurs reprises, j'ai entendu le bourgmestre énoncer publiquement l'intérêt de maintenir une école dans chacun de nos villages.
Mais le dire ne suffit pas non plus !
Quels sont les moyens que le PO donne aux écoles pour réaliser au mieux leurs missions ? Je pense surtout aux moyens humains, par exemple, l'accueil extra scolaire (après les cours) se limite à une simple garderie et pourquoi pas une école de devoirs ?
D'autre part, si la compétence de nos enseignants n'est pas à mettre en doute, elle ne peut être valorisée que dans un projet d'école structuré et concerté.
Et ce projet ne devrait-il pas être davantage pensé, non pas comme quatre écoles de village, mais bien comme un enseignement communal organisé en véritable communauté pédagogique, intégrant enseignants, parents et même enfants, afin de garantir à ces derniers les meilleures conditions d'apprentissage.
Et développer ainsi l'esprit d'ouverture auprès de nos jeunes concitoyens, n'est-ce pas le meilleur atout pour l'épanouissement de notre commune?
Mais pour que cet idéal d'école se réalise, il faut que chacun y participe (à commencer par le PO et la Direction) en donnant aux enseignants les moyens d'assumer leur merveilleux métier, afin qu'ils puissent avec sérénité et enthousiasme préparer nos enfants à être les adultes responsables de demain.
Dans " Fureur d'enseigner " j'avais été frappé par les propos (véritable profession de foi) d'un enseignant : " Faites vous peintre en bâtiment ou dictateur, ou montreur d'ours, pas prof, si vous n'avez pas décidé que chaque jour serait une fête, chaque matin un réveil vers une journée en feu d'artifice ".
Alors, par notre soutien et notre confiance, aidons-les à allumer ce feu d'artifice qui brillera dans les yeux de nos enfants !
Car, si choix il y a, ce sera certainement la meilleure raison et cette école à venir deviendra une école d'avenir pour nos enfants.
Jean-Paul Rossius,
conseiller CPAS
Conseil communal des enfants
Rappelons qu'il n'est en aucun cas question de la réplique miniature du conseil communal mais d'une action pédagogique. Il s'agit d'expliquer aux enfants, adultes de demain, le fonctionnement de la démocratie, en les faisant notamment participer à la réalisation de projets qu'ils auront eux-mêmes sélectionnés.
Pour découvrir ce bel outil démocratique et pédagogique, nous vous proposons l'interview de deux échevins responsables d'un conseil communal des enfants dans leur commune, M. André Mathy, Echevin à Comblain-au-Pont et Monsieur Hervé Rigot, Echevin à Waremme où a été mis en place le premier C.C.E. il y a 21 ans.
Interview avec André Mathy, Echevin à Comblain-au-Pont en charge notamment de l'enfance et de la citoyenneté.
Acom: Depuis quand le conseil communal des enfants existe-t-il à Comblain-au- Pont ?
AM : le premier conseil des enfants fut installé début 2005.
Acom: Pourquoi l'avoir mis sur pied ? Quelles étaient les motivations ?
AM : La motivation première de ce projet fut de sensibiliser nos jeunes élus à des actions citoyennes.
Acom: Comment a-t-il été accueilli par les enfants et la population en général ?
AM : le conseil des enfants fut généralement très bien accueilli dans la commune de Comblain-au-Pont
Acom: Quels types de projets ont pu être réalisés?
AM : les enfants ont créé le journal "Le conseiller" qui informe la population de leurs activités et prises de position au sein du conseil des enfants. Les articles sont rédigés par les enfants. Les grands thèmes sont la sécurité aux abords des écoles, les loisirs avec la mise en place d'une enquête permettant d'évaluer les besoins et demandes en termes d'activités sportives, l'environnement, etc.
Acom : Quels sont les projets à venir ? AM : les enfants souhaitent mettre des projets sur pied concernant les énergies renouvelables.
Interview avec Hervé Rigot, Echevin à Waremme en charge notamment des conseils consultatifs des enfants et des jeunes.
Acom: Depuis quand le conseil communal des enfants existe-t-il à Waremme ?
HR : Le conseil communal de Waremme a fêté ses 20 ans d'existence il y a quelques mois. Il a été fondé par notre Bourgmestre, Guy Coëme, en 1987.
Acom: Pourquoi l'avoir mis sur pied ? Quelles étaient les motivations ?
HR : En créant ce conseil, le premier de Belgique, notre Bourgmestre a probablement mis en oeuvre la plus belle des politiques en vue de construire l'avenir de notre ville. "Un peuple qui prend ses enfants par la main est un peuple qui vivra longtemps "(Alain Gilot). Par notre CCE, nous construisons le Waremme de demain en éduquant les jeunes à la citoyenneté, en les écoutant, en les impliquant dans le développement de nos projets.
Acom: Comment a-t-il été accueilli par les enfants et la population en général ?
HR : Le CCE en 20 ans a su devenir une institution favorisant l'émergence d'idées nouvelles et constructives par des réflexions pertinentes et quelques fois impertinentes. Le CCE est devenu un lieu de vie pour préparer une autre vie ... Etre mini-conseiller est une fierté pour les enfants mais aussi pour les parents.
Acom: Quels types de projets ont pu être réalisés?
HR : De nombreux projets ont pu être réalisés depuis 20 ans. Parmi ceux-ci, soulignons un voyage à New-York aux Nations Unies, la création d'une plaine de jeux au Complexe sportif, les campagnes " Waremme chouette et net ". Nous sommes également fiers d'avoir reçu la Médaille de la Paix des mains de Monsieur Perez de Cuellar alors secrétaire général de l'ONU.
Acom: Quels sont les projets à venir ?
HR : Depuis octobre dernier, le nouveau CCE est installé. 30 mini-conseillers sont regroupés en commission et développent de nouveaux projets. Parmi ceux-ci : une campagne " sécurité routière " aux abords des écoles pour sensibiliser les automobilistes inciviques sur les dangers de leurs comportements, une action " Sauvons nos campagnes " pour sensibliser les citoyens à la problèmatique des dépôts clandestins d'immondices, une journée sportive pour les enfants des écoles de Waremme, une visite au Parlement fédéral, un séjour à Géradmer, ville jumelle.
Catherine Allard,
conseillère communale
Dans la foulée de l'instauration de ce conseil des enfants, la nécessité de mettre sur pied un conseil consultatif des aînés s'impose de plus en plus.
En effet, le dynamisme, la participation, l'enthousiasme et l'expérience des + de 60 ans, qui représentent près de 25% de notre population, sont des qualités importantes qui méritent d'être mises au service de la société.
Promotion sociale
Suite à notre initiative répétée, le point fut mis à l'ordre du jour du conseil communal du 5 octobre 2007 ratifié par celui du 28 avril 2008. C'est avec beaucoup de plaisir que nous avons enregistré un vote positif à l'unanimité.
Faisant partie de l'arrondissement de Huy, nous dépendrons de sa tutelle administrative pour l'organisation des cours.
Il va de soi que la commune de Hamoir devra mettre à disposition de cette structure des locaux adéquats et en bon ordre d'utilisation afin d'assurer les meilleures conditions pratiques d'enseignement.
L'éventail des formations étant très large (entre autres des cours d'informatique et de langues), les habitants seront consultés pour connaître leurs souhaits en vue du démarrage en septembre 2008.
On peut ajouter que la part du budget communal consacré à ces cours ainsi que le montant d'inscription demandé aux élèves sera vraiment raisonnable compte tenu de la qualité et de la diversité de cet enseignement ouvert à toutes les couches de la population.
Oscar Dalem,
conseiller communal
C'est todi les p'tits qu'on sprôche
Aujourd'hui, nous constatons après un an, que le budget pour l'entretien des écoles a augmenté et que les conditions de travail du personnel d'entretien se sont dégradées. La réduction de leur temps de travail ne leur permet plus d'assumer de façon optimale les tâches qui leur sont assignées.
Ceci trahit une fois de plus une politique menée par la majorité qui délaisse ses charges et ses responsabilités au détriment du cadre et de la qualité de vie des citoyens.
Raymond Momin
Bus social
Nous remarquons avec satisfaction que notre demande pour une telle initiative avait été formulée à plusieurs reprises et q'elle figurait par ailleurs dans notre programme électoral.
Dans le but d'améliorer la mobilité dans les communes rurales, les ministres responsables à la Région wallonne avaient, en mars 2007, proposé aux communes de poser leur candidature et de rentrer un dossier allant dans ce sens afin de leur fournir, moyennant une sélection, un bus rural à des conditions extrêmement avantageuses.
Lorsque nous avons évoqué cette proposition au conseil communal, notre suggestion motivée de tenter notre chance, afin de saisir cette opportunité très intéressante, trouva très peu d'échos auprès de la majorité. Nous constatons maintenant que, suite sans doute à notre initiative et après réflexion, le Collège communal a enfin pris en considération le bien-fondé de ce service ouvert à la population et particulièrement opportun pour les personnes dépourvues de moyens de locomotion.
Oscar Dalem,
conseiller communal